Un livre blanc pour évaluer la rentabilité d’un projet photovoltaïque
Publié le 16.01.2025
Utiliser l’énergie solaire pour produire de l’électricité et dégager un revenu complémentaire sur son exploitation. Cette idée, bon nombre d’agriculteurs l’envisagent pour valoriser la surface de toitures disponibles des bâtiments de leur ferme. Avant de se lancer, il est capital de se poser les bonnes questions et de se faire entourer par des professionnels. Première interrogation : où installer les panneaux ? Si vous disposez de toitures en bon état, bien orientées, l’investissement dans la centrale et sa rentabilité ne seront pas les mêmes que si vous envisagez de construire un bâtiment dédié. Mais attention, la fonction première du bâtiment, neuf ou ancien, doit rester une activité agricole.
Une rentabilité moyenne de 7 à 9 ans
Une fois ce préalable réglé, place à l’étude de la rentabilité du projet. Plusieurs éléments doivent être pris en compte : calcul du productible en fonction de la surface, de la pente et de l’orientation du toit ; évaluation de la quantité et de la qualité de l’ensoleillement reçues ; estimation du coût du raccordement au RPDE (Réseau public de distribution d’électricité) ; prix de vente du kWh produit... sans oublier les charges de fonctionnement. En moyenne, si le projet n’impose pas de travaux spécifiques sur le bâtiment, la rentabilité est assurée au bout de 7 à 9 ans. L’investissement varie, quant à lui, selon la typologie du bâtiment (existant ou à construire), de 800 à 2 000 € par kWc installé. Selon la taille et la puissance de l’installation, le délai entre le début de l’étude et la finalisation des travaux se situe entre 18 et 36 mois.
Des prix de revente assurés jusqu’au 31 janvier 2025
L’une des questions récurrentes est : « est-ce le bon moment pour investir dans un projet photovoltaïque ? ». Entre aléas climatiques et instabilité géopolitique, les revenus liés à la production de cultures de ventes fluctuent. Bien évidemment, pour la production d’énergie solaire, la grande incertitude reste le prix d’achat de l’électricité. Celui-ci, fixé par la CRE (Commission de régulation de l’énergie), a baissé au cours des trois derniers trimestres. Difficile de prévoir son évolution pour les mois à venir. Des discussions au niveau du Gouvernement étaient engagées pour revoir ce mode de calcul mais la dissolution de l’Assemblée nationale début juin a stoppé net les échanges. Une seule certitude : les prix publiés au 1er novembre 2024 sont valables jusqu’au 31 janvier 2025.
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Site LaFranceAgricole - Actualités 18/12/2024
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