Accéder au contenu principal

Les périodes non prescrites entre deux arrêts de travail ne sont plus indemnisées par la sécurité sociale

Il est mis fin à la dérogation qui permettait jusqu'alors de maintenir le versement des IJSS lorsque la période non prescrite entre deux arrêts maladie n'excédait pas 3 jours.

La question posée est celle de l’indemnisation par la sécurité sociale de la période pouvant exister entre la date de fin d’un arrêt de travail pour maladie et celle de sa prolongation. Tel est le cas, par exemple, lorsque l’assuré, dont l’arrêt de travail prend fin un vendredi, ne retourne voir son médecin que le lundi suivant pour obtenir une prolongation. Jusqu’à récemment, la période non couverte pas un arrêt maladie était indemnisée, à titre dérogatoire, dès lors qu’elle n’excédait pas une durée de 3 jours. L’assurance maladie indique sur son site ameli.fr qu’il a été mis fin à cette dérogation en septembre 2024. Quelle que soit leur durée, les périodes non prescrites entre deux arrêts maladie ne sont donc plus indemnisées.

A noter : 1. L’assurance maladie rappelle que cette règle était d’ores et déjà applicable aux arrêts de travail pour accident du travail ou maladie professionnelle, ainsi qu’aux arrêts maladie des travailleurs indépendants et des praticiens et auxiliaires médicaux. Elle s’applique désormais aux salariés.

2. Selon la Cour de cassation, pour ouvrir droit au maintien des indemnités journalières, la prolongation d’un arrêt de travail initial doit nécessairement être prescrite avant l’expiration de cet arrêt, sauf à constituer la prescription d’un nouvel arrêt de travail distinct du premier. On peut penser que la nouvelle doctrine de l’assurance maladie vise à se conformer à cette jurisprudence.

ameli.fr, fiche « Indemnités journalières maladie : conditions d’obtention, calcul et modalités de versement » au 6-1-2025 - L'@ctualité en ligne, www efl.fr 22/01/2025

Ces contenus peuvent vous intéresser

Cinq chiffres sur les agriculteurs et leur usage du numérique

En 1988, seul un agriculteur sur dix déclarait posséder un ordinateur ou un Minitel à des fins professionnelles. En 2023, ils sont neuf fois plus.
En savoir plus

Un nouveau test de cohabitation entre grandes cultures et photovoltaïque

Sur grandes cultures, quel est l’impact de la production d’électricité par des ombrières pilotées ? Le démonstrateur qu’a inauguré TSE le 30 septembre 2025 dans...
En savoir plus

Les codes APE changeront le 1er janvier 2027, il faut s’y préparer (rappel)

En savoir plus

Parrainage équestre : quand la passion du cheval devient un acte anormal de gestion

En savoir plus