


Les activités équestres revendiquent leur statut agricole
Publié le 24.04.2025
« La filière équestre a obtenu son statut agricole en 2005, elle fête donc ses 20 ans mais reste encore jeune au sein du secteur », précise Frédéric Bouix, président de la Fédération française d’équitation. Cet anniversaire est l’occasion pour la filière équestre de revendiquer sa place au sein du monde agricole.
Les centres équestres animent le territoire
« Les centres équestres, les poney-clubs, ou autre centre de tourisme équestre… sont des agriculteurs, même si leur activité n’est pas alimentaire, insiste Frédéric Bouix. Ils utilisent les surfaces, ils animent les territoires, ils créent de l’emploi, ils utilisent du matériel… » Les chambres d’agriculture, le Crédit Agricole, la MSA, la Safer… semblent parfois l’oublier, regrette le responsable.
« Nous avons les mêmes difficultés que les agriculteurs que ce soit pour accéder au foncier ou à la ressource en eau par exemple », ajoute-t-il. L’eau sert à l’abreuvement des animaux, mais aussi pour humidifier les sols avant les compétitions et en raison des restrictions, plusieurs rendez-vous ont dû être abandonnés au cours des dernières années.
La filière a mené de longs combats qui ont abouti, comme celui du retour de la TVA à 5,5 %. « Nous nous sommes battus pendant dix ans », indique Frédéric Bouix, qui rappelle aussi que l’équitation est le troisième sport le plus pratiqué dans notre pays, après le foot et le tennis. La France compte 9 500 clubs et plus million d’équidés. « La filière équestre, c’est 31 000 emplois dont plus de 20 000 salariés », précise-t-il.
Site LaFranceAgricole - Actualités 11/04/2025