Financement participatif et développement d'entreprise : une démarche 100 % gagnante !

Avant de penser devenir maître verrier, Floriane a d’abord été attirée par la création artistique. Elle débute son cursus en obtenant un BTS Design Produits. Mais le besoin de donner corps à ses créations se fait rapidement sentir : « En formation aux arts appliqués à La Souterraine dans la Creuse (La Cité scolaire Raymond Loewy située à La Souterraine est une institution reconnue dans le domaine des arts et du design), j’ai éprouvé le besoin d’être en mouvement. Dessiner juste des projets, ne m’allait pas ». Elle se tourne alors vers une formation de créateur verrier et apprend à réaliser des perles de verre au chalumeau. 
Un art découvert lors d’un festival du verre dans les Pyrénées-Orientales, et qui lui permet à la fois de créer et d’être dans l’action. Puis elle intègre le Centre Européen de Recherches et de Formation aux Arts Verriers (CERFAV), situé à côté de Nancy et choisit l’option soufflage de verre à la canne pour obtenir un CAP verrier à la main. Pour compléter au mieux ce cursus, elle décroche une licence professionnelle entrepreneuriat et management de projets afin d’allier les connaissances de gestion d’entreprise et les techniques du soufflage de verre.

Le métier de maître verrier est physique avec des conditions difficiles : « Il y a beaucoup de poids à porter et la chaleur est forte. Dans le même temps, il faut être très concentré et rigoureux. Mais j’aime ça ! » Lorsque Floriane parle de son métier qu’elle exerce avec beaucoup de plaisir, elle le décrit avec passion malgré une rémunération modeste et une gestion d’entreprise parfois anxiogène. Le rythme annuel lui convient avec une période plus calme (somme toute assez restreinte) en début d’année. Pérenniser l’embauche d’un salarié pour l’épauler reste un projet qu’elle aimerait concrétiser à court terme, pour passer plus de temps avec ses deux enfants. Nul doute que Floriane saura trouver de nouveaux « souffles » pour continuer sur cette belle lancée.